Les hommes sont-ils plus égoïstes que les femmes ?

Ce questionnement découle de nombreux témoignages de femmes qui racontent avoir souffert du manque d’attention et de « l’auto-centrage » de leur partenaire.
Quand cela se répète, un constat résigné et défaitiste peut se faire : « Les hommes sont comme ça et cela ne m’a jamais rendu heureuse. »

Je suis touchée par ce vécu de femmes (que j’ai moi-même vécu) et en même temps je refuse cette généralité sur les hommes.

Partant du principe qu’un vécu partagé par plusieurs personnes devient un sujet politique : je prends de la hauteur pour discerner la systémie sexiste qui est en toile de fond afin de s’en libérer.

▶ Nous savons que l’éducation traditionnelle n’est pas la même pour les filles et les garçons.
Par exemple, plus d’injonctions à d’abord prendre soin des autres avant soi-même pour les filles.
▶ L’éducation, le transgénérationnel et le patriarcat engendre cette différence de comportements et génère de la souffrance.

Dans mes accompagnements auprès des femmes, je les amène souvent à voir qu’elles sont co-responsables de la situation.
❗ Cela ne dédouane en rien le comportement de l’autre, ne justifie rien et n’enlève aucune responsabilité ni à l’homme ni à la systémie sociale.  ❗

Le sujet ici est de voir où est-ce que nous (les femmes) avons la main, de retrouver du pouvoir sur ce que nous vivons.
Dans ma compréhension d’aujourd’hui, là où nous pouvons agir est sur la conscience que nous avons de nos systèmes intérieurs et sur l’expression et la souveraineté de nos besoins.

Réorienter notre repère en nous et non chez l’autre. Partir de soi, exprimer ses besoins et s’ouvrir aux diverses stratégies pour y répondre !

Exemple de situation : Une femme souhaite passer du temps avec son mari. Elle se sent seule, il lui manque, elle a envie de renouer avec lui en partageant des moments ensemble.
Son mari donne une formation, elle décide de le rejoindre.
Elle le rejoint mais ne dit rien : n’exprime pas son intention ni ses besoins.
Le mari passe les soirées avec ses élèves et ne prends pas de temps privilégiés avec elle.
Finalité ? Elle vit un séjour horrible, triste et seule.

Chères femmes, osons nous exprimer avec sincérité et authenticité.
Assumons nos besoins, nos envies et nos désirs.
Soyons libres et créatives dans nos démarches et demandes !

Évidement, ce travail est à faire des deux côtés pour une réelle révolution des relations.

J’invite chacun·e à entreprendre ce chemin d’évolution pour sortir de ses conditionnements et savourer des relations heureuses.

❓Comment cela résonne pour vous ?

❓ Est-ce que vous discernez cette différence de comportements dans vos relations personnelles et professionnelles ?