Dans les mots que j’utilise pour me définir il y a « écoféministe ».
C’est un mot qui rassemble mon engagement dans la protection de la vie qui s’incarne dans le végétale, le minérale, l’animal et celle qui s’incarne dans les femmes.
Les valeurs-clés de l’écoféminisme sont :
- Le non-dualisme : contester les dualités culture/nature, intuition/raison, corps/esprit
- « Reclaim » se réapproprier le lien avec la nature, qu’il soit librement consenti, et se réapproprier le lien avec son corps
- Le « care » : prendre soin ou porter attention. La nécessité de prendre soin de la Terre en prenant soin de ceux qu’on aime, et réciproquement.
- Réenchanter le monde : voir le sacré en toute chose vivante, ici et maintenant, sur cette Terre. La sacralisation redevient aussi un mode de protection des espaces naturels.
- L’interdépendance, l’interconnexion : nous retisser au monde. Nous avons des liens d’interdépendance avec le monde animal, végétal et minéral.
En pleine lecture de : « L’écoféminisme en question. Un nouveau regard sur le monde » de Pascale d’Erm avec les magnifiques illustrations d’Anna Maria Riccobono.
Je souhaite vous partager ces phrases qui ont profondément résonné en moi :
« Les écoféministes sont les premières à analyser le double asservissement des femmes et de la nature et à lui trouver une cause unique : le système patriarcal. Elles décortiquent les mécanismes de domination, les causes, les symboles. Elles pensent que cette double oppression de la nature et des femmes doit être combattue ensemble, et c’est ce qu’elles font en s’unissant. »
« La convergence des luttes féministes, écologistes, antinucléaires et pacifistes contre toute forme de domination et de destruction du vivant est la toile de fond de l’écoféminisme. »
« Elle veulent guérir les blessures du monde et pas seulement le protéger, et retisser la toile de la vie entre tous les êtres vivants. Elles prônent l’action directe, antipatriarcale et anticapitaliste. »
« L’écoféminisme et « un terme nouveau pour une ancienne sagesse » dit Vandana Shiva ».
Comme une clameur qui monte en moi à la lecture de ce livre : Quelle joie, je suis écoféministe de toute mon âme !
Un grand merci à Pascale d’Erm, une autrice que j’adore, une femme qui m’inspire.