Bonjour à toutes,
J’espère que vous avez passé de belles fêtes de fin d’année !
Pour ma part, j’ai passé 10 jours en famille pour les réveillons de Noël .
Ce temps m’a permis d’observer des différences de relation entre les enfants et leurs parents et notamment sur la tendresse échangée ou non.
Pour ma part, je n’ai jamais cessé de donner ou de recevoir de la tendresse avec ma mère.
Et cela me fait le plus grand bien, même à 33 ans !
Un jour, j’ai partagé mon observation à une cousine qui ne donne pas de tendresse à sa mère et elle m’a répondu une vérité criante :
“Tu peux donner de la tendresse à ta mère car tu sais poser tes limites avec elle.
Moi je n’y arrive pas encore, alors je ne peux pas lui donner de la tendresse, je n’en ai pas envie.”
Cette réponse a créé un éclair de lucidité dans mon cerveau.
Je PEUX échanger de la tendresse car je SAIS poser mes limites.
De retour chez moi, je prends un temps d’introspection pour voir comment j’échange ou non de la tendresse avec les hommes qui m’entourent.
Et à part avec mon compagnon et un ami proche, je garde une distance physique où la tendresse est timide ou inexistante avec la plupart des hommes…
Un ami m’a dit un jour en rigolant : “Toi Urielle, tu tiens les hommes à 3 mètres de distance.
Et ils le sentent !”
Je sais pourquoi.
Trop de fois, des hommes ont violé mes limites.
Du coup, une gardienne à l’intérieur me protège et tient les hommes à grande distance.
En fait, j’ai besoin de temps pour que la confiance s’installe.
J’ai besoin de temps pour créer du lien sans ambiguïté avec les hommes et avoir confiance en ma capacité à poser mes limites avec eux, même s’ils sont proches.
C’est moi qui décide où je pose mes limites,
qui décide qui je laisse s’approcher de moi,
qui je touche et qui peut me toucher.
Savoir poser ses limites permet de se rapprocher des autres.
Ça semble contradictoire, mais finalement, quand on ne sait pas poser ses limites, on est contrainte de tenir les autres à distance alors que, peut-être, on aurait envie de se rapprocher un peu…
Ou alors, les autres peuvent s’approcher de nous mais nous n’avons aucune conscience de nos limites. Cela peut créer des expériences où la notion de consentement mutuel est très floue et inconsciente.
Est-ce que cela résonne pour vous ?
Comment vivez-vous le partage de tendresse avec les autres ?
Quel est votre vécu ?
Je vous lirai avec attention (et tendresse),
Avec le cœur,
Urielle